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Blog du Comité
des sans papiers 59

Manifestation 
tous les mercredi
Place de la République 
à Lille, 18 heures 30


Régularisation
de tous les Sans Papiers!

42 rue Bernos
59800 Lille-Fives
csp59@wanadoo.fr

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"La république à l'école
des Sans Papiers"...
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à IDM, 42 rue Bernos
Lille-Fives
(24 euros)















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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 17:53

Ce mercredi 30 janvier 2008 à 10h48, Roland Diagne, porte parole du CSP59, qui répondait à une convocation de la police a été placé en garde à vue. A 11h, il est conduit, accompagné de huit policiers de la police judiciaire, au local du CSP59 pour une perquisition sur commission rogatoire. D’après les policiers, le juge répondait à une plainte de Madame la Ministre de l’Intérieur pour atteinte à l’intégrité de la police dans les tracts des 13 et 17 août dernier. Les huit policiers se sont ensuite rendus au domicile personnel de Roland Diagne pour les mêmes motifs. Cette interpellation intervient quelques semaines après la mise en garde à vue d’un des membres de la Commission juridique du CSP59, alors interpellé dans le cadre d’une enquête pour « trafic d’influence » n’ayant pas  donnée lieu une mise en examen. Roland Diagne avait dans les mêmes temps été auditionné à deux reprises, la troisième convocation ayant été annulée par les services de police eux-mêmes.

Les personnes présentes ce matin lors de la perquisition au local du CSP59 ont questionné les policiers sur le déploiement d’une telle force (8 agents) pour rechercher deux tracts qui par ailleurs sont systématiquement rendus publics. Les policiers ont répondu que « c’était pour sa protection ». Ainsi, « çà lui éviterait des va et vient pour raisons d’enquête et en même temps cela lui permettrait d’entrer en contact avec son avocat et son médecin s’il en avait besoin » (sic).

Cette mise en garde à vue est une nouvelle attaque contre le mouvement des Sans Papiers après les tentatives infructueuses et vaines de cet été contre les grévistes de la faim.

La liquidation des accords Delarue n’est pas du seul fait du Préfet Canepa mais aussi une volonté politique au plus haut niveau de l’Etat. Ceci explique qu’après la mise en garde à vue de M. Nwatsock à la demande du Préfet du Nord, Monsieur Canepa, on assiste à une nouvelle plainte de Mme Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur pour « atteinte à l’intégrité de la police »(selon les dires des policiers présents à la perquisition de ce matin).

Les Sans Papiers ne sont pas dupes, cette nouvelle judiciarisation est le nouveau cheval de Troie d’une politique répressive qui vise principalement les militants du mouvement démocratique. Les Sans Papiers , en première ligne de cette attaque et leurs nombreux soutiens sauront une fois de plus résister à cette nouvelle offensive policière, vaine et inutile, et ne perdront pas de vue leur objectif principal : la régularisation de tous les Sans Papiers et en premier lieu la régularisation des 56 grévistes de la faim, conformément au respect de la parole donnée en septembre dernier, par Monsieur Canepa lui-même.

Loin de décapiter le mouvement, l’arrestation d’un des porte parole du CSP59 renforce la détermination de tous les Sans Papiers et de leurs soutiens. Le CSP59 en appelle, comme il l’avait déjà fait, à la mise sous surveillance du Préfet du Nord contre les pratiques liberticides auxquelles nous sommes confrontés depuis ces derniers mois.

 

L'association SALAM 59/62 dénonce l'acharnement à l'encontre des responsables du Comité des Sans Papiers 59 (CSP 59). Le placement en garde à vue de Roland Diagne et la perquisition de son domicile et du local de la rue Bernos marquent un tour nouveau dans la criminalisation du mouvement de soutien aux personnes sans-papiers. Les adhérents de l'association SALAM Nord/Pas-de-Calais, dont plusieurs ont eu à subir des tentatives d'intimidation similaires, affirment leur soutien total à Roland Diagne et au CSP 59, et s'associent aux revendications en vue d'obtenir la régularisation des grévistes de la faim pour lesquels le Préfet Canepa avait pris des engagements.

 

FSU : Après la mise en garde à vue d'Armand Nwatschock en décembre, le harcèlement des militants du Comité des Sans Papiers continue: Ce mercredi 30 janvier, suite à une convocation au commissariat de Lille, Roland Diagne, porte parole du CSP 59 a été placé en garde à vue. Le local d'IDM situé au 42 rue Bernos et mis à disposition du CSP 59  ainsi que le domicile de Roland Diagne ont été perquisitionnés. Ceci arrive au moment même où on apprend que le Préfet Canepa ne tient pas ses engagements du mois d'août en refusant de réexaminer les dossiers de 27 grévistes de la faim. La FSU 59-62 s'élève avec force contre cette nouvelle tentative de criminalisation du CSP 59. Elle demande l'arrêt de toute intimidation envers ses militants. Elle demande au Préfet de tenir ses engagements en entamant sans plus attendre le « réexamen bienveillant » des 27 grévistes. La FSU 59-62 appelle à participer aux manifestations organisées par le CSP et dans un premier temps ce mercredi 30 janvier à18h30 devant la Préfecture.

 

JC59 : Un professeur syndiqué CGT mis en garde à vue ! Nous avons appris dans la matinée la mise en garde à vue de Roland Diagne, porte parole du CSP59. Cette décision s'accompagne de perquisitions à son domicile ainsi qu'au local d’IDM mis à disposition du CSP 59. Nous ne tolérons plus l'acharnement policier contre les sans papiers et leurs représentants. Depuis toujours, les sans papiers contribuent à l'enrichissement de la France par leur travail, leur culture, leurs impôts, tout en prouvant quotidiennement leur attachement à notre pays pendant que les services de l'état ne répondent à cette aspiration légitime à une vie digne que par la traque et les reconduites à la Frontière.

Depuis la grève de la faim de cette été, et malgré les quelques régularisations, les arrestations ciblées se sont multipliés. Ainsi nous avons vu Saïd Yamani, membre du Mouvement des Jeunes Communistes de France et responsable du groupe MJCF de Roubaix se faire arrêter par la police Française, tout comme Mohamed Bangoura, membre du Parti Communiste Français de longue date. Aujourd'hui, c'est Roland Diagne qui est victime de son engagement. L'aspiration des sans papiers à la dignité ne peut être maté par des arrestations. Les politiques de terreurs et d'harcèlements contre les sans papiers, notamment les plus engagés menée par Sarkozy, Hortefeux et ses relais de terrains comme le préfet du Nord Daniel Canepa doivent cesser immédiatement. Nous ne voulons pas d'une France qui chiffre des objectifs d'expulsions en utilisant des méthodes digne d'un autre temps pour atteindre ses quotas. Nous voulons une France riche de sa diversité qui fait honneur à son image de terre des droits de l'homme. Nous réclamons la fin des poursuites policières et judiciaires contre les sans papiers et leurs représentants ainsi que la régularisation massive de tous les sans papiers.

 

L’UL-CGT du douaisis apporte tout son soutien aux camarades du Comité des Sans Papiers. Une nouvelle fois, Sarkozy et son valet Canepa, un de ses amis, démontrent non seulement qui veulent imposer un climat délétère et menaçant contre des militants qui agissent contre l'inacceptable. La politique de l'émigration choisie est en fait un coup d'accélérateur contre les migrants dans notre Pays. «Mettre en cause l'activité militante, traiter des militants comme des délinquants les traîner devant les tribunaux, c'est mettre en cause la démocratie». Il est temps de contrecarrer ces actes scandaleux.

 

RESF Lille affirme à nouveau sa solidarité avec le CSP59. L'acharnement des «autorités» contre le CSP59, et plus particulièrement contre ses porte-paroles Armand, Roland, nous renforce. Les «autorités» pensent pouvoir écraser le CSP59. Elles se trompent. RESF Lille réaffirme sa solidarité avec le CSP59. Les attaques qu'il affronte actuellement, nous les considérons comme des attaques contre chacun d'entre nous. Notre lutte pour les enfants scolarisés sans papier rejoint bien évidemment la lutte des sans-papiers. Sans-papiers avec ou sans enfants scolarisés, RESF Lille proteste et est solidaire.


Le MRAP 59-62 dénonce avec la plus grande force cet énième épisode de la stratégie de harcèlement et d’intimidation orchestrée par le Préfet CANEPA envers les militants du CSP 59 et leurs soutiens. Ces pratiques en deviendraient presque risibles si elles n’étaient avant tout scandaleuses, indignes d’un état démocratique, terribles pour les individus, et leurs proches, qui les subissent ! Elles sont l’aboutissement d’une double logique, qui tourne à l’obsession, voulue au plus haut de l’Etat : faire du «chiffre» en terme d’expulsions, qu’elles qu’en soient les conséquences pour les hommes, les femmes et les enfants concernés, et criminaliser tout mouvement de résistance. Le MRAP Nord Pas de Calais réaffirme son soutien au CSP 59 et à son porte parole, demande au Préfet CANEPA de tenir ses engagements en entamant sans plus attendre le «réexamen bienveillant» des 27 grévistes, s’associe à la revendication de régularisation des sans papiers et notamment des grévistes de la faim, participera avec la même détermination aux actions organisées par le CSP 59, notamment les rassemblements devant la Préfecture chaque mercredi à 18h30.

 

SDEN-CGT 59 : Roland Diagne porte parole du CSP59, convoqué par la PJ, est mis en garde à vue mercredi 30 janvier à 11 h 00. Dans la foulée il est emmené par 8 policiers au local du CSP 59 pour perquisition. Une autre perquisition s'ensuit au domicile de Roland. Il n’est libéré qu’à 19 h 00. La police agit sous commission rogatoire d'un juge après le dépôt de plainte du Ministre de l'intérieur contre X à propos d'un tract du 17 août 2007 (!) qui aurait «porté atteinte à la l'honneur de la police».

Lundi 4 février, Eva Lumanisha sera entendu à son tour par la police. Tous les prétextes sont bons pour intimider les militants du CSP 59 ; l'objectif du gouvernement est clair, tout faire pour en finir avec le CSP 59 et faire en sorte que les sans papiers retournent dans la clandestinité où ils pourront être exploités sans frein. C'est aussi l'occasion, avant un scrutin test, de donner des gages à l'électorat frontiste ! Le Sden Cgt 59 entend protester de la manière la plus vive contre ces pratiques anti-démocratiques d’un autre âge et contre ces tentatives de criminalisation des actes militants. Ces attaques contre le mouvement des sans-papiers s’inscrivent dans un contexte de remise en cause tous azimuts des acquis sociaux et des protections les plus élémentaires des travailleurs. L’objectif du gouvernement est clair, outre les enjeux électoraux et les gages de radicalité qu’il faut donner à l’électorat frontiste, il s’agit de tirer les conditions de travail de l’ensemble du monde du travail vers davantage de précarité, en commençant par les plus fragiles, à savoir les travailleurs sans papiers. C’est là tout l’enjeu pour permettre au patronat d’avoir les mains libres face aux salariés ! On ne peut que s’étonner qu’un pays qui se permet de donner des leçons de démocratie aux autres, surtout s’ils sont situés dans le tiers monde, ne soit pas irréprochable sur ce critère au moins !

Nous reprenons avec force le slogan du CSP : «avec ou sans papiers, tous des travailleurs!» Nous exigeons la fin des brimades contre le CSP 59, contre ses portes paroles et ses militants. Nous exigeons la régularisation sans condition de tous les sans papiers.


UD-CGT 59 : Le mercredi 30 janvier 2008, Roland DIAGNE, porte parole du CSP 59, a été placé en garde à vue puis libéré dans la soirée. Son domicile ainsi que le local de l’IDM, mis à disposition du CSP, ont été perquisitionnés. L’Union départementale Cgt du Nord dénonce vivement cette nouvelle tentative de criminalisation des militants du CSP 59 qui coïncide justement avec le refus du Préfet CANEPA de réexaminer les dossiers des 27 grévistes de la faim. La Cgt réaffirme son exigence de régularisation de tous les sans papiers et demande, dans ce cadre, au Préfet CANEPA d’entamer, sans plus attendre, le «réexamen bienveillant» des 27 dossiers de grévistes. La Cgt demande l’arrêt des poursuites policières et judiciaires contre les sans papiers et leurs représentants.

 

Les Verts 59-62 s’associent pleinement, aux côtés des associations réunies autour de RESF et du collectif Uni-e-s contre l’Immigration jetable, à la lutte contre « la directive de la honte ». Cette directive, qui a pour but d’établir des procédures communes en matière de retour des étrangers en situation non régulière, ne contribuera pas à la protection des personnes mais plutôt à l’amélioration et l’efficacité de la rétention et de l’expulsion, au mépris des droits et de la dignité des migrants. Ce combat sera porté au Parlement Européen par la députée Verte Hélène Flautre, Présidente de la sous-commission des droits de l’homme, et le groupe des Verts au PE. La région Nord-Pas-de-Calais a toujours été historiquement une région d’accueil et de transit. Or nous assistons depuis plusieurs années, et en particulier ces derniers mois, à une succession d’évènements scandaleux qui nous indignent au plus haut point : qu’il s’agisse de la situation des 600 migrants actuellement autour de Calais, laissés à l’abandon depuis la fermeture de Sangatte, et dont la survie n’est assurée que grâce à la mobilisation exemplaire de bénévoles épuisés, ou de la situation des roms dans la métropole lilloise et ailleurs, pourchassés, expulsés, et discriminés dans leur accès à l’emploi, ou encore de la criminalisation du mouvement des Sans-Papiers. Les Verts Nord-Pas-de-Calais, réunis en conseil d’administration le 9 janvier 2008, ont adopté les positions suivantes :Nous en appelons à la responsabilité politique des élus et des institutions, au nom des valeurs humanistes et des libertés fondamentales qui fondent l’Union européenne et la République. Nous demandons : la fermeture des Centres de Rétention Administrative, véritables prisons pour étrangers ; l’ouverture d’un centre d’accueil de jour avec des permanents pour les migrants à Calais, car il n’est plus possible que des bénévoles soient depuis si longtemps en charge de façon continue de ce qui doit relever des pouvoirs publics ; la mise en place d’une véritable politique d’accueil, d’hébergement et d’insertion des familles roms, citoyens européens venues s’installer sur notre territoire en raison des discriminations dont elles sont victimes dans leurs pays d’origine ; la régularisation des Sans-Papiers qui en ont fait la demande et que soit mis fin aux harcèlements policiers et judiciaires à l’égard de ce mouvement. Dans toutes les situations ici décrites, nous appelons les élus à porter plainte contre l’Etat pour non assistance à personnes en danger, et nous voulons rappeler avec force que l’immigration n’est pas un handicap mais une chance pour le pays d’accueil !

 

L’association franco-chilienne CORDILLERA  à Villeneuve d'Ascq  dénonce avec force, l’acharnement à l’encontre des responsables du Comité des Sans Papiers 59. Rappelons-nous d'Armand Nwatsock, membre de la commission juridique, place en garde à vue il y a quelques semaines. Le placement en garde à vue de Roland Diagne et la perquisition de son domicile et du local du CSP59, sont encore des exemples qu'illustrent clairement la politique gouvernementale de criminalisation du mouvement social et des militants soutiens de la lutte des sans-papiers. L’association CORDILLERA affirme leur soutien total à Roland Diagne et au CSP 59, et s'indigne devant cette nouvelle ignominie perpétré par les autorités politiques de ce gouvernement arrogant et autoritaire. Nous nous associons aux revendications pour la régularisation de tous les sans papiers grévistes de la faim et nous demandons au Préfet Canepa de tenir ses engagements.

Vive la lutte des sans papiers ! Liberté pour Roland Diagne, maintenant !

 

La CGT Cegelec Nord & Est s’insurge des pratiques policières et  judiciaires perpétrées à l’encontre du porte-parole du mouvement des sans papiers du Nord organisés au sein du CSP 59. Notre syndicat CGT apporte tout son soutien et toute sa solidarité aux sans-papiers et à Roland Diagne, qui est aussi un militant CGT du  service public d’éducation. Il est incroyable que, dans cette république qui prône les droits de  l’homme et des citoyens, de telles pratiques soient organisées par une justice censée être indépendante du pouvoir. Alors que le gouvernement de l’Etat Français bafoue chaque jour la Constitution et son article 4 du préambule, c’est ceux qui le défendent  qui sont mis : en examen, en garde à vue, en prison, victimes de persécutions et de perquisition à répétition, qu’ils soient syndicalistes ou autres. Sommes-nous encore dans un pays de droit ? Sommes-nous dans une république bananière ? Sommes-nous entrés dans un système préfasciste ou le capital est plus  fort que la Loi et les Droits inaliénables et fondamentaux ? Iront-ils jusqu’à la torture comme en Espagne, en Turquie ou au USA ? De plus en plus de travailleurs se posent des questions sur cette  démocratie bercée de paillettes et de strass, de répressions et d’arbitraire, de racisme et de xénophobie, de passe-droits pour les  plus riches, de restrictions pour les plus pauvres. Le gouvernement français veut gouverner par la division, la CGT entière,  la CGT de Cegelec ne laisseront jamais faire, ou alors il faudra que les hommes de l’Etat et leurs complices, nous enferment ou nous passent sur  le corps. Régularisez-les Sans Papiers, respectez-les !

 

PCF 59 : Ce mercredi 30 janvier au matin, des perquisitions ont été effectuées sur ordre de la préfecture au local du comité des sans papiers 59, dont le porte parole a été placé en garde à vue et le domicile perquisitionné. Après un conflit très dur cet été, la préfecture souffle le chaud et le froid, en alternant les déclarations sur le dialogue et les méthodes dures. Ces perquisitions interviennent dans un climat très tendu pour les personnes sans-papiers, qui vivent du fait de la politique du gouvernement dans une ambiance de peur et de pression de tous les instants. Le ministre Hortefeux continue de commander à ses préfets de faire du chiffre. Les sans-papiers se défenestrent, on sépare des familles, on veut leur faire passer des tests ADN qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Face à cette situation, le PCF Nord rappelle son soutien à la revendication de régularisation des sans papiers, aux exigences de liberté de circulation et d’installation, de reconnaissance des droits sociaux fondamentaux, ainsi que son refus des replis identitaires et nationalistes, et de la criminalisation du mouvement militant qui est à l’œuvre.

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