Le CSP59 prend acte du fait que le communiqué du préfet de ce jour intitulé « après la codrese du 10 janvier, le préfet propose une sortie de crise », au contraire de celui du 9 janvier, reflète au moins en partie l’esprit de la réunion telle que vécue par les participants.
En effet sur les trois termes « calendrier, bienveillant et humanitaire », on en retrouve deux « calendrier et bienveillant ».
Soumis aux 38 grévistes de la faim qui poursuivent leur action sous la tente du parvis et dans les hôpitaux, les sans papiers grévistes de la faim ont apprécié les nouvelles avancées, mais dans le doute et voulant des précisions sur certains passages du communiqué du préfet, ont demandé un temps de réflexion jusqu’à dimanche 13 janvier pour donner une réponse à la proposition de « sortie de crise ».
Les sans papiers grévistes de la faim tiennent à préciser toute de même qu’il n’est exact de déclarer comme le fait le communiqué du préfet que «Des responsables du comité des sans-papiers ont empêché hier soir la maraude de la Croix rouge de pénétrer dans la tente afin de prendre contact avec les personnes participant à ce mouvement ». Ce sont les grévistes eux-mêmes qui ont dit à la maraude de la croix Rouge : « Nous ne voyons pas votre utilité ici sur le plan médicale, aussi c’est mieux de ne pas vous déranger pour nous ». il s’agit donc d’une décision des sans papiers grévistes de la faim qui y voient une déni de la grève de la faim.
Quand au SAMU qui « a constaté ce jour une diminution brutale des sollicitations du service des urgences par ces mêmes personnes » comme le dit le communiqué du préfet s’explique par le fait que les grévistes avaient annoncé accepter les perfusions dans l’attente de la rencontre du mercredi 9 janvier dont le communiqué préfectoral initial les a tant déçu. Trois sans papiers grévistes de la faim sont toujours hospitalisés sous surveillance médicale et toujours en grève de la faim.
Les sans papiers grévistes de la faim et non grévistes du CSP59 félicitent et remercient l’ensemble des CSP, des associations, des syndicats, des partis politiques, des élus, des personnalités et des citoyens qui ne cessent de se mobiliser à travers tous le pays POUR QUE HOLLANDE RESPECTE SA PROMESSE DE REPARER LES INJUSTICES CAUSEES PAR SARKOZY.
Le CSP59 appelle à renforcer et développer les actions de solidarité pour dire : M. VALS, M. le Préfet, DOIT-ON MOURIR POUR DES PAPIERS ?